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Armyste

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Les Pensionnaires - La 27 Compagne Des Restos du Coeur

Jouer Ondar Les Pensionnaires - La 27 Compagne Des Restos du Coeur (Ondar)

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JF ~ AT Only.

Le Yin & le Yang. Le calme & la folie. Le vrai & le faux. L'enfant & l'adulte. Le grand & le petit. La voyelle & la consonne. La montagne & la mer. La ville & la campagne. La réflexion & la provocation. La haine & l'amour. L'ami & l'ennemi. Le chaud & le froid. Le bouclé & le lisse.

Un Diable & une Patate dans toutes leurs splendeurs.

Création : 03/08/2013 à 17:59 Mise à jour : 12/01/2018 à 12:16

La bonneuh journée !

La bonneuh journée !
 
 

OS :

- Voilà, c'est fini.
- Memoria.
- Amitiés.
- Le commencement.
- The Soldier.
- No Found.
- Conclusion.



♦
♦

____________________________________________________________________________


"Je m'entends essentiellement très très bien avec Arnaud Florent & Nicole. En particulier Arnaud... [...] Moi j'admire ce que fais Arnaud, j'adore l'absurde ! [...] J'adore Arnaud humainement & tous, c'est un mec qu'est dingue, il est fou dans la vie il est très attachant, parce que c'est vraiment comme un enfant quoi. Il est beaucoup plus enfantin que moi en faite Arnaud dans la vie. C'est ça qu'est rigolo. [...] Il est rigolo, il l'est vraiment dans la vie & le rapport qu'on a sur scène le méchant & le gentil, il est un exagéré, mais on est un peu comme ça.
Arnaud quand même un jour dans la rue à Avignon, y a deux gars qui passent, deux espèces de punk à chiens complètement bourrés qui nous font *sifflements de Jérèm'* & Arnaud se met à leur répondre & les chauffer les gars. Arnaud qui est incapable de faire un mal à une mouche, il se batterait pour rien au monde Arnaud. & tous ça se calme, j'avance & j'lui dis " Qu'est-ce qui te prends ?" Il m'dis "Bas chuis avec toi.."
 
"[...] On est un vrai ptit couple hein ! Quand on est à Avignon & qu'on se retrouve que tout les deux, parce que c'est pour le boulot & qu'on est un peu à part, c'est vraiment on s'appelle le matin, "Ou est-ce qu'on va déjeuner ?"... Si on était homosexuel je pense qu'on serait en couple !" J.F
 
" J'étais allé voir son spectacle une fois & on avait dîné ensemble, mais ça s'était arrêté là. [...]"
" Notre relation est très simple hein, c'est une relation d'amitié c'est... Voilà donc c'est une relation amicale qui empreinte d'une relation de professionnel aussi donc il faut faire toujours attention à ça. C'est de déceler ce qui est de l'ordre de l'amitié & de l'ordre du professionnel, donc quant on s'engueule pour le boulot... En tout cas quand on est pas d'accord sur le boulot & qu'on le faire comprendre à l'autre & bin se dire que voilà toujours se garder en tête que ça reste un pote & qu'après avoir raccroché un peu énervé... Bas on peut se rappeler une heure après & puis parler d'autre chose. En tout cas, désamorcer le truc parce qu'on a envie... Parce qu'on est potes & parce qu'on a pas envie que ça s'arrête donc... Donc voilà c'est une relation...Banale, une relation amicale, Normale, pas banale mais normale, empreinte d'une relation professionnel forte parce qu'on bosse souvent ensemble quoi. "
 
"Parce que Jérémy Ferrari est venu ici il y a pas très longtemps, lui nous disait effectivement vous étiez vraiment très proche & en rigolant il dit "Je pense que si on était homo, on vivrait ensemble en fait, on sort ensemble."
 
"Ouais ! Je sais... Je sais pas il est peut-être un peu bordélique pour qu'on vive ensemble... Mais sinon euh... [...] Dans la question il y avait qu'est-ce que j'admirais chez lui..  Bas c'est un peu ça rejoint un peu, il est un peu Laurent Ruquier pour ça quoi, il a cette capacité de.. De ce noyer dans le travail, pas de se noyer mais de plonger dans le travail qui est assez dingue, il est... Il a dix ans de moins que moi, il a aussi cette... Comment dire, l'état d'esprit d'un "Jeune" qui a vraiment envie & puis surtout il a l'état d'esprit d'un type qui a galéré vraiment pendant dix ans à qui on a fermé les portes bien comme il fallait sur le nez.. Donc il a l'état d'esprit d'un type qui maintenant que les portes se sont ouvertes, je vais j'en profite je vais montrer ce que j'ai dans le bide quoi. Moi j'ai un peu moins cet état d'esprit là quoi. J'ai moins un sentiment de revanche ou d'envie de bouffer le truc parce que tout va trop vite & que... Non non tout va pas trop vite, tout va bien. Voilà on est un peu différents, on est même carrément très différent à ce niveau là quoi. Mais j'admire assez ça chez lui, cette capacité de travail que je n'ai pas & que je ne veux pas avoir parce que je veux préserver d'autre choses en dehors du boulot quoi.
[...] Ah ! Le meilleur souvenir ça doit être... Y en a peut-être deux ! Ça a été ce fameux sketch qu'on a fait le premier duo qu'on a fait avec le Paperboard sur, on choisissait des sujets... C'est notre premier sketch en duo dans On n'Demande qu'à en Rire.. Mais le sketch en lui-même quand on l'a joué c'était un très très bon souvenir, mais l'écriture en fait du sketch, j'me souviens de l'écriture, j'me souviens du jour on l'a écrit, du lieu où on l'a écrit & de la vitesse à laquelle on l'a écrit... & ça c'est un très bon souvenir parce que ça été le début pour nous deux d'avoir... Bon ça a été le début d'un truc quoi, on s'est dit qu'on avait des choses à faire tout les deux. & un deuxième très bon souvenir ça a été sur scène, la présentation du Festival de Montreux c't'année j-j... Voilà j'ai adoré ce moment-là. Avec lui... "
 
"Oui ça j'en ai envie. Avec Jérémy on s'était dit, mais là c'est impossible en ce moment parce qu'on est trop sur des... & c'est normal, c'est très bien on est trop sur nos carrières respectives & c'est très bien ! Mais pour l'instant c'est pas d'actualité. [...] Y a des gens avec qui je me sens très bien sur scène avec eux."
 
"Connais-tu le terme "Army" ? [...]"
 
"Alors oui j'en ai entendu parler, j'ai vu des tweets passés. Je ne connaissais pas du tout du tout du tout. C'est là où je me rends compte que je me fait vieux, mais [...] J'ai entendu parler de.. Ça s'appelle un "FanFic, FanFiction" bon... & donc il y en a un qui tournait, c'est comme une nouvelle érotique en fait. J'ai lu ça. & donc j'ai lu & donc je lis ça & je savais pas que c'était érotique en fait. Donc je lis, je lis, puis Jérémy sonne à la porte... & quand j'ai comprit qu'on allait s'enfiler, j'ai arrêté la lecture. La lecture s'est stoppé. & alors après j'ai dit à Jérèm' on s'est retrouvé au Moulin Rouge, j'sais plus pourquoi, j'ai dis "T'as lu ça..." il me dit non. & donc c'est moi qui lui ai fait la lecture. Inutile de vous dire que Jérémy, Florent & moi dans une loge, écoutant la lecture d'une nouvelle érotique entre Jérémy & moi... Donc voilà ça a fait du bruit dans la loge."

" Un ami, ça ne se note pas, ça s'aime avec le coeur." A.T
 
"Mais c'est mon héros ce mec !" A.T désignant Jérémy.

"Ah vous êtes Tsaméristes plutôt que Ferraristes vous alors.
Hein ? Ah non pas du tout je suis pour les deux ! Comme on a deux bras, deux jambes, deux yeux, on a besoin des deux pour eux sinon ça marche pas." E.M
 
Armystes, Ferraristes, Ferrarettes, Tsaméristes, Ondaristes ou autre curieux(ses) bienvenue quelque soit l'heure !
 
 
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#Posté le samedi 03 août 2013 21:40

Modifié le jeudi 11 janvier 2018 19:01

OS N°1 - "Voilà c'est fini"

OS N°1 - "Voilà c'est fini"



La dernière représentation du ONDAR Show touche à sa fin. La dernière émission à été écrite de sorte à ce que celle-ci soit parfaite, drôle, mémorable, que les comédiens s'amusent & profitent de cette aventure qui s'achèvera en fin de soirée.
La spécialité de ces deux célèbre humoristes, dont la fausse haine qu'ils se portent n'est finalement que de l'amitié.

 
 
Observant avec attention son texte, faisant les cent pas, Jérémy concentré, apprend ses répliques. Isolé dans sa loge, il doit rentrer en scène dans quelque minutes accompagné d'Arnaud pour le sketch "Les enfants qui tyrannisent leurs parents". Ils doivent refaire le numéro sans feuilles, croyant que ni lui, ni Arnaud puisse le faire, à cause de cette pression énorme qui planait jusqu'à présent à chaque ONDAR Show, ce qui avait don de le déstabiliser. On ouvrit la porte de sa loge pour lui accorder le signal de son entrer en scène [...]
La répétition s'était extrêmement bien passé, avec en bonus, un fou rire des deux amis. Tout étaient près pour le grand soir. Pendant que les autre humoristes répétaient à leurs tours, les deux comédiens s'accordent une pause dans la loge d'Arnaud, patientant jusqu'au grand moment.
 
« Dernière émission tu te rends compte ? » S'étonne Arnaud.
« Ouais... » Affirme Jérémy dans ses pensées.
« D'un coté, c'est super comme ça je serais débarrassé de toi. » Provoque Arnaud.
« Ha-ha très drôle ! C'est vrai que c'était chiant de présenter avec toi ! » Rajoute Jérémy.
 
Un regard commun croisé, un fou rire déclenché. Leur amitié ressort tellement lorsqu'ils se lancent des vacheries en pleine figure. Depuis la première fois qu'ils ont joués ensemble, ils ne se sont plus lâchés & fait des projets avec Baptiste Lecaplain ainsi qu'avec beaucoup d'autre artistes depuis. Les incrustes dans les spectacles de l'un & l'autre était devenu comme un rituel de final du spectacle. Si l'un des deux ne pouvaient pas venir pour une quelconque raison, ils se téléphonaient même étant sur scène, faisant crier le public en présentant chacun la personne au bout du fil. Ils ne regrettent pas & tous ça, ils le doivent bien à Laurent Ruquier qui a eut la bonne idée de les faire jouer ensemble un jour. Deux belles années qu'ils se connaissaient vraiment -Même s'ils se sont connu bien avant- & vivaient des aventures extraordinaires !
Un long silence envahit la pièce. Un silence pas du tout pesant, puisque c'est dans le silence que les mots qu'on n'ose dire se ressentent à ce moment là...
 
« Tu vas pas pleurer comme ça toute l'émission ! »
« Siiii ! »
« T'es ridicule enfin ! »
 
Ce sont sur ces mots que les faux pleurs de Florent s'accentuent au regard désespéré de Jérémy & attentif d'Arnaud, suivit des rires des spectateurs. Quelque secondes après avoir quitté le plateau avec l'écho des pleurs de Peyre, Arnaud concentre son attention sur Jérémy.
 
« Ces enfants qui tyrannisent leurs parents, alors pardon Jérémy, mais je te pose naturellement la question, est-ce que tu a eus des problèmes ce genre là avec tes parents ou.. ? »
« Non non vraiment sur le coup y a pas de vanne, j'étais un garçon très gentil très doux, non vraiment y a pas de vanne faut sortir de son personnage de temps en temps ! J'étais un garçon très gentil ! »
« Ah bas ça va alors, & maintenant aussi ça se passe bien ? »
« Ah non maintenant je leur fais du mal par contre. J'ai appris à les connaître & je ne les aime pas donc.. »
« C'est ce que je me disais, & donc tu vas nous faire un sketch sur ces enfants tyrannique quand même. »
«  Avec granpograp... »
« Avec ? Ah on a pas bien comprit, on a pas comprit Jérémy ! »
 
Embarrassé, confus & déstabilisé, Jérémy lâche un rire nerveux & rigola à l'imitation d'Arnaud sur son bégaiement.
 
« Il se moque de Florent, mais il est ému lui aussi ! Avec, avec ? »
« Avec grand plaisir ! »
« Jérémy Ferrari Mesdames Messieurs ! Ooooh Jérèm'... »
 
C'est sur ce frottement d'épaule discret de la part d'Arnaud que Jérémy par le regard, ne dit rien, mais sourit gentiment avant d'aller derrière la scène pour se positionner avant que le rideau « ONDAR SHOW » ne s'élève pour le sketch.
 
Arrivé dans les coulisses en courant, Jérémy & Arnaud satisfait, se firent une grande accolade amicale sous les regards des autre humoristes émus, tous prêts ensuite pour monter une dernière fois sur scène pour la dernière ligne droite & dernières salutations.
 
« Mesdames & Messieurs, moi aussi j'ai quelque chose à dire ! Vous venez d'assister au dernier ONDAR SHOW ! Avec Madame Nicole Ferroni ! Avec Babass ! Madjid des Lascars Gays ! Hugues des Lascars Gays ! Jérémy Ferrari Messieurs Dames ! Accentue-t-il sur le nom de l'humoriste. Arnaud Cosson ! Pascal Rocher des « Kicekafessa » ! Sandra Colombo avec « Kicekafessa » ! Monsieur Florent Peyre ! Lamine Lezghad ! En continuant sur la fin du nom de l'artiste. »
« & Arnaud Tsamèèèère ! » Présenta Lamine, suivit de Jérémy.
 
Sous des tonnerres d'applaudissements, des feuilles brandirent dans le public avec divers mots pour chacun des artistes. Tous en furent très ému & adressèrent un dernier signe de main au public, avant que la pancarte ONDAR SHOW reprit sa place définitive.
Des cris de victoire surgissent, même quelque larmes de la part de Florent qui était assez bouleversé déjà sur scène, mais très vite consolé par les Lascars Gays qui mettent l'ambiance en coulisses accompagnés de Nicole. Les câlins se distribuent automatiquement, Jérémy & Arnaud à tour de rôle, balancés de bras en bras, passant de visages en visages, qu'ils en sont eux-mêmes déboussolés. Ne le remarquant pas tout de suite, un rond se forma autour d'eux. Ils observent le cercle qui s'est formé avant qu'ils se retournent dans un superbe timing parfait se retrouvant face-à-face. Très agréablement surprit, les deux artistes regardent leurs amis en rigolant, mais après tout, ça a été eux les deux principaux du début à la fin. Ne sachant pas quoi dire, souriant l'un à l'autre, les autre autour ne manquent pas de leurs lancer des vannes de tout genre redoublant leurs rires de plus belle. C'est dans un sourire chaleureux qu'ils se serrent dans les bras, sous les acclamations de toute la troupe. Jérémy n'a pas le choix que de rester dans les bras d'Arnaud, celui-ci avait prit d'assaut son cou en otage, le serrant fort. Le plus petit n'y vu finalement pas d'inconvénients & se prît à l'affection qu'Arnaud lui offrait. Mais derrière cette personnalité débordante d'énergie & travailleur se cache quelqu'un de vraiment timide & facile à l'émotion. Tandis qu'il lutte pour ne pas verser une -ou plusieurs- larmes, il entendit dans son oreille un reniflement d'Arnaud, pour ensuite entendre des « Ooooooooooooh ! » de la part de ses amis aux yeux larmoyants qui s'approchent pour les consoler.
 
« T'as bien assuré mon pote. » Murmura doucement Jérémy à Arnaud accompagné d'un frottement sur son dos.
« Toi aussi t'as géré mon copain. » Dit-il d'une voix peu tremblante, copiant le geste de son faux ennemi, puis serra un peu plus son étreinte.
 
Ils sourient tous deux, heureux de leurs vies respective. Jérémy sent son cou se desserrer peu à peu & sentit aussitôt des lèvres se poser sur ses joues avec une forte pression. Arnaud se décolle après avoir déposé un bisou bruyant sur la joue de son camarade souriant, qui attrapa un peu de couleur. Les fameux « Ouuuuuuuuh » ne purent s'empêcher de sortir de la bouche de leurs collègues, ce qui fit rire les deux humoristes. L'un des bras d'Arnaud se dépose sur les épaules de l'homme à l'humour noir. Leurs regards s'échangent & de son côté, Jérémy -avec un air niait sur le visage- put remarquer quelque traces versés qui avaient un peu mouillé son bouc. Du côté d'Arnaud, il put voir suite au regard de son ami ses yeux qui s'embuent progressivement de larmes. Celui-ci mis à nu, détourna sa tête puis colle une de ses mains à sa bouche & contenta de baisser la tête pour respirer lentement puis lâcha une goutte salé qui coule le long de sa joue. Arnaud a-t-il été surprit de voir Jérémy dans cet état, que la bande -qui étaient toujours autour d'eux faisant la fête- se précipita vers le pseudo-couple, histoire de voir le spectacle.
 
« Oooooooooh il est ému ! » Lâcha Madjid.
« On l'est tous hein ! » Rajoute Hugues dans la bonne humeur.
« Bas alors Jérémy ? C'est la fin de ta carrière ? Faut pas être dans ses états là voyons ! » Provoqua Florent.
 
Cette petite foule rit à ce foutage de la part de Florent. Le concerné rit & frappe faussement son coéquipier avant de se défendre.
 
« C'est ce con là qui m'a fait chialer ! » Adressant un regard complice à Arnaud qui fier de lui, rigole.
 
C'est ainsi que tout le monde redoubla de rire. Jérémy néanmoins nettoie l'humide sur ses joues & ses yeux embués avec lequel il voit flou depuis un certain moment sous le regard attendrit d'Arnaud, qui l'observa & qui se pencha légèrement pour se glisser dans le champs de vision de son bel ennemi. Jérémy aperçu une tête mal coiffé se mettre dans son cadrage. Il leva les yeux vers celui-ci, ayant un sourire tendre que lui rendit son ami suivit d'un énième frottement sur son épaule en guise d'affection. Un énième sourire s'échangea entre les deux présentateurs d'ONDAR. Étrangement, Jérémy ressent le besoin d'exprimer ces trois mots -qu'on ne dit que rarement en cas d'amour trop présent- qui résume l'affection de son amitié à Arnaud. C'est vraiment une chance de connaître un être aussi adorable qu'attachant, exprimant la tendresse à ceux à qui il tient à tout bout de champs. Il se sent extrêmement bien malgré l'arrêt de l'émission & il se dit que si cela s'arrête, il y aura quelque chose de meilleur derrière.




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#Posté le jeudi 09 janvier 2014 17:26

Modifié le jeudi 09 janvier 2014 18:02

OS N°2 - "Memoria"

OS N°2 - "Memoria"

♪

On s'est quitté. Du jour au lendemain. Nos carrières respectives ayant prit le dessus, on s'oubliait, on avait mieux à faire. Dû moins, on se l'était « avoué », même si je sais qu'au fond Arnaud ne pensait pas la moindre parole qu'il prononçait. Moi non plus d'ailleurs. Mais c'était surement mieux ainsi...



Un an auparavant, nous nous sommes revue avec Arnaud pour mettre les dernières choses au clair. Nous avons finalement décidé de rester en contact pour la scène. Aucun de nous deux n'avait posé la question pour le contact hors du travail. C'était peut-être mieux ainsi. Ou pas.
Voici un an maintenant que nous nous sommes perdus de vue. Un an que notre succès est au complet. & un an de manque insoutenable de ma part.J'ai continué de guetter son actualité artistique et voyant qu'il n'avait pas de date de prévue aujourd'hui, je prends la décision d'emprunter le chemin jusqu'à son domicile qui n'est pas très loin du mien.
 
J'arrive pas très fier de moi...

À vrai dire, cela faisait longtemps que j'avais prévue ça. J'attendais au taquet qu'il annonce un jour off, alors j'en ai profité pour prendre ce même jour. J'appréhende le fait que j'allais toquer chez lui, sans discours préparé. Une fois arrivé, mon doigt tremblant sur la sonnette, je sonne.
 
 Comme celle que tu es, comme celle que tu étais...
 
La porte s'ouvre, et laisse entrevoir des cheveux ébouriffés. Mon c½ur rate un bon, c'est si bon de te revoir. Tu lève ta tête & nos regards se croisent. Tu viens de te lever à ce que je vois, ce qui ne réduit pas mon incruste devant chez toi, mon stresse augmentant plus. Des tas de questions me tournent la tête, je ne sais pas par où commencer. Mes mots se perdirent après ce pâteux « Bonjour » que tu m'adressa.
 
J'arrive parce que j'ai besoin de toi...

« Bonjour.. »
« Qu'est-ce qui t'amène ? »
« Je... Je peux rentrer ? » Dis-je un peu embarrassé.
« Si tu veux. »
 
Il recule et me laisse passer. Je pénètre dans ce logement que je connais par c½ur. La décoration a très peu changé, les meubles sont restés au même emplacement qu'un an auparavant. Je m'installe dans le salon tandis que lui nous prépare un café. Même si nous sommes restés en froid, nous n'avons pas oublié les bonnes manières. Il revient avec deux mugs et m'en tant un que je saisis doucement. Nos mains se touchent entre temps & nos regards se croisent.
Je concentre mon intention sur mon mug, un peu surprit de voir qu'Arnaud a réagit en même temps que moi à ce simple contact. Malgré son réveil prématuré, je peux entendre qu'il avale difficilement sa salive un peu troublé.
 
Je reviendrai tout recommencer...
 
« Alors on doit travailler sur quoi ? »
« Pa- Pardon ? » Dis-je en sortant de mes pensées.
« Tu ne m'aurai pas réveillé si c'était pour seulement boire un café. »
 
Depuis que j'ai franchis le pas de la porte, il me parle toujours avec ce ton antipathique. Est-ce qu'il me déteste autant que ça ?
 
« Eh bien, en réalité... Je ne suis pas vraiment venue pour le travail... »
 
Comme un amoureux à tes pieds.
 
« Arnaud, je suis venue parler de nous deux.. »
 
Alors on se souviendra que je me suis noyé sans toi...

Un soupir. Est-ce que ça va partir en dispute comme la dernière fois ? Je veux vraiment essayer de comprendre ce qu'il s'est passé pour qu'on en soit à s'ignorer dès qu'on en a l'occasion. Pourquoi on ne travaille plus comme avant, pourquoi n'avons nous pas gardé de bons rapports amicaux ?
 
« Il me semble que c'est clair Jérémy. »
« Je.. Je ne comprends pas.. »
 
Alors on se souviendra des mots des larmes et puis de rien...
 
« On s'est quitté parce que nos carrières respectives nous prenait trop de temps. » Dit-il sèchement.
« J'ai un programme chargé et pourtant je suis là. »
« Rien ne t'empêche de partir.. »
 
Au moins ça mérite d'être clair.
 
« Si. Toi. »
 
Je lève la tête vers lui. On se regarde, mais lui détourne le regard sur sa tasse vide.
 
« Arnaud.. Dis-je en soupirant Je crois que tu fuis la situation. Je me trompe ? »
« N'importe quoi. Tu te fais des idées.. »
 
Il se lève du canapé sans précipitation, mais le regard fuyant.
 
« Je veux juste comprendre. »
« Mais comprendre quoi ? Y a rien à comprendre enfin Jérémy ! » Dit-il en levant la voix.
« Pourquoi tu t'énerve ? Je vois bien que c'est un sujet sensible pour toi. » 
 
Je garde mon calme, mais je le vois les poings serrés de dos à présent.
 
« Je veux savoir juste une chose : Comme nous ne sommes plus ensemble, pourquoi on a pas gardé une relation amicale ? Comme avant ? »
« Je... Je sais pas. »
« Pourtant on s'est mit d'accord. »
 
Pas de réponse. Pris sur le fait. Je me lève discrètement et me rapproche, souffle court près d'Arnaud, toujours de dos. Je mets une distance entre nous, de peur qu'il fuit encore une fois. Il tourne la tête de profil & se tourne doucement vers moi.
 
Un jour je serais de retour près de toi...

« Je crois qu'il y a encore quelque chose entre nous, Arnaud. »
 
Tout en le regardant dans les yeux, cette phrase était sortit toute seule. Il baisse tout d'un coup la tête, cherchant ses mots, l'air de nouveau troublé.
 
« Pourquoi est-ce que tu dis ça ?! »
« Mais parce que c'est vrai ! » Dis-je en perdant patience.
 
Un jour je ferai tout pour être avec toi.

« Je vais te dire moi. Je vais t'expliquer Arnaud puisque tu ne veux pas comprendre. On s'est séparé parce qu'on était vraiment pris par nos carrières, ça je veux bien le comprendre. Mais je pense que ce jour où l'on s'est expliqué, tu ne pensais rien de ce que tu disais. Tu as dis ces paroles comme si c'était un texte que tu avais appris. Je voyais que ça te faisais chier de me dire ça. & pourquoi tu m'a dis ça ? Il n'y a que toi qui connait cette réponse là Arnaud... Tu.. Je ne sais pas tu.. Tu pensais peut-être que je ne t'aimais plus, que je mettait ma carrière avant toi ?... Explique moi. » Dis-je une boule dans la gorge.
 
Je croise son regard. Sans expression, le vide total. Comment peut-il ne rien ressentir alors que j'essaie trouver la raison de tout cela ? Il reste là à fixer le sol pendant que j'attends ma réponse.
 
« Je crois que j'ai compris. Au revoir Arnaud. »
 
Je vide tout et je rentre chez moi..
 
Je prends mes affaires, les larmes aux yeux & pars, estomaqué par sa non réaction.
 
Je prie fort pour que tu veuilles de moi..
 
Je descend très vite les marches d'escaliers et me retrouve vite dehors. Je marche vite, les larmes me piquant les yeux, menaçant de couler. Comment ais-je pu être aussi naïf ? Je croyais qu'il m'aimait encore, mais qu'il cachait ses sentiments de peur que ce ne soit pas réciproque. Néanmoins je lui est fait comprendre, je lui est avoué & Arnaud n'est pas idiot ! À croire que si apparemment... Encore des questions sans réponses que je voudrait lui poser, mais je crois qu'il m'a nettement fait comprendre que c'était définitivement finit, que mon amour est à présent à sens unique.
Je ferme ma porte d'entrée à clé & m'affale derrière celle-ci. Mes yeux ne tiennent plus. Je commence à pleurer sur ma veste en boule contre moi. Entre temps je sens mon portable vibrer, mais savez-vous comme je m'en fiche. Mon c½ur à mal, les spasmes se font nombreux et bruyant. Je ne peux plus me contenir, je suis totalement détruis et énervé de sa réaction.
Ayant collé mon oreille contre ma porte, repliés mes genoux vers mon visage j'entends des bruits de pas rapide résonner dans le hall vide de l'étage. Ceux-ci se font plus distinct & je sens qu'ils s'approchent de mon palier...
 
« Jérémy je... »
« Dégage ! Tu m'a fais assez de mal comme ça ! » Dis-je en lui crachant toute ma haine sur ma porte qui n'était qu'un vulgaire obstacle.
« Qu'est-ce qu'on a fait pour en arriver là Jérémy... »
 
Je l'entends qui murmure mon prénom tout en pleurant, m'implorant de m'ouvrir.
 
« Tu a eu ce que tu voulais Arnaud... » Dis-je en pleurant aussi.
« Non.. C'est toi que je veux... »
 
Je replonge ma tête dans mes genoux, perdu, attendant que quelque chose se passe.
 
« Je... J'ai été con Jérèm'. Terriblement con ! Je croyais que tu étais plus heureux avec ta carrière plutôt qu'avec moi. Oui je sais ce que tu va me dire, que je crois mal ! Ton affection me manque... Tout nos moments me manque.. & en te quittant je croyais qu'on allait reprendre une relation amical meilleur. Je me disais que ton affection ressortirait plus si on restait amis. Puis... Je me suis éloigné de toi volontairement pour voir si je te manquerai, pour voir ta réaction en mon absence.. Voir si tu tenais vraiment à moi. Sache que j'ai souffert ! Souffert de ton absence, de tes appels, de tes messages tendre... & c'est là où je me suis rendu compte que j'avais mal agis & que c'était purement ridicule...  »
 
Sa voix tremble comme jamais, sa voix rauque, cassée par les pleurs, comme je n'avait jamais entendu. Je relève ma tête. Mes spasmes se sont calmés, mais les larmes ne s'arrêtaient plus de s'évader de mes yeux.
 
« M-m ais moi, je t'aime Jérémy. Je t'ai toujours aimé, comme personne ! Comme un fou... Je te veux que pour moi tout seul. Je ferais tout pour me rattraper, je-je te le promet. »
 
La porte s'ouvre doucement, faisant les deux hommes se faire face. Les yeux rougit par les pleurs, ils se regardent le regard perdus dans les yeux de l'autre. La haine se lit dans des yeux sombres, tandis que le pardon s'implore  dans des prunelles émeraudes.
 
« Pourquoi Arnaud ? »
 
Arnaud baissa la tête d'un air penaud.
 
« Je... Je sais pas quoi te dire... »
« C-ces paroles... T-tu les pense vraiment ? »
« Le plus sincèrement possible. »
 
Leurs pupilles se croisent à nouveau & le plus âgé des deux décide de s'approcher & comble peu à peu l'espace entre les deux hommes. Il passe sa tête sur l'épaule de son ex-compagnon & y pose celle-ci. Délicatement, il passe ses bras autour des bras musclé de Jérémy qui frissonne à ce contact. D'ailleurs, il ne bouge pas, et se laisse faire par Arnaud.
 
« Si je pouvais faire retour arrière Jérémy, je l'aurai fais sans hésiter. Si j'avais su qu'on aurait souffert chacun de notre côté, en particularité toi, jamais je n'aurai fais cet acte égoïste. »
 
Le concerné se prêt à l'accolade & sert fort Arnaud qui sourit en sentant les bras de l'homme musclé entourer son corps frêle.
 
« Je te jure que si tu refais ça, on te retrouvera en morceaux dans une benne à ordure avec des rats mangeant les restes. » 
 
Un rire s'échappe de la bouche d'Arnaud qui comprit qu'il devrait faire attention la prochaine fois. Un sourire discret orne la bouche de Jérémy qui, quelque secondes plus tard, sent des lèvres se poser au creux de son cou ce qui redouble le sourire du petit diable d'Arnaud.
 
 
 
 
_____________________________________________________________________________________________
 
 

Vos avis ? J'ai vraiment hésité sur celui-là.. 
 
 
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#Posté le jeudi 17 avril 2014 11:08

Modifié le dimanche 11 mai 2014 16:54

OS N°3 - "Amitiés"

OS N°3 - "Amitiés"



Les stars aussi peuvent être surpris par une parcelle de leurs vies. Surtout quand ils sont tous dans la même situations, la solidarité s'y mêle et forme une excellente force.



Après la fin du ONDAR Show, les artistes ont repris leurs carrières en main s'y consacrant entièrement. Mais juste avant de reprendre totalement tout ça, France 2 fait appel à tout les humoristes du ONDAR Show pour écrire ensemble une dernière fois et se réunir pour célébrer leurs dernières audiences pour l'émission créée uniquement par des humoristes. Pour cela, France 2 leur a spécialement réservé une grande salle dans leurs locaux, au dernier étage, afin qu'ils profitent de cette petite célébration posément.
Les humoristes, avertis à l'avance, ont libérés spécialement ce jour afin d'être au rendez-vous, fixé à vingt heures.
Les premières personnes arrivent, plus précisément Nicole Ferroni, plus tard rejointe par les Lascars Gays. Une accolade amicale entre les trois comédiens, puis ils se donnèrent des nouvelles. Lamine Lezgad, Arnaud Cosson accompagné de Garnier et Sentou. Puis arrivèrent pile à l'heure : Les Kicékafessa, Babass, Florent Peyre, Jeremy Ferrari, Artus, Ahmed Sylla, ainsi que d'autres humoristes -Invités bien sur- tels que : Sacha Judasko, Les Jumeaux Steven & Christopher, Constance, Guillaume Bats, Mr Fraize et bien d'autre.
Les jeunes comédiens commencent l'apéro et les amuses-gueules. Ils allaient porter un toast, lorsqu'une poignée de porte de dernière minute s'enclenche.

« Monsieur Tsamère, toujours en retard ! »

Un "Ah" collectif bien prononcé se fait entendre par tout les autres comédiens accompagnant Jeremy. Une accolade que Arnaud distribue à tout le monde mais serre un peu plus celle de Jeremy, puis prend un verre de champagne et le lève.

« Au ONDAR Show ! »
« Au ONDAR Show ! » Répète toute l'équipe.
« Et à Jeremy et Arnaud, les présentateurs ! Même si on se serait passé d'eux ! »

Un fou rire se déclenche dans la troupe. Jeremy frappe faussement Sentou, souriant tout deux. Puis la soirée commence avec un peu de musique en fond sonore. Certain des humoristes même, commençaient à danser comme Nicole, Lamine ou encore les Lascars Gays qui se dandinaient comme dans leurs fameux sketches.
Tandis que Florent, Constance, Guillaume et Les Kicékafessa racontent leurs débuts de scène, Sacha, Mr Fraize, Arnaud et Ahmed se remémorent des sketches et les imitent en riant. De l'autre côté, Arnaud et Jeremy se servant un coup au bar, observent et s'amusent à critiquer les quatre humoristes se déchaînant sur la piste au milieu de la salle. Ceux-ci ne rappliquent pas, s'échangeant un regard complice. Continuant à se déhancher, ils se rapprochèrent doucement des deux méchants qui avaient posés leurs verres -déjà- vides. Il rigolent à tue-tête ayant parfois des fous-rires.

« Aller Jeremy, on va voir ce que tu as dans le ventre ! » Dit Lamine en tirant Jeremy au milieu de la piste.

« Aller Arnaud au lieu de rigoler, viens tu fera moins le malin ! » Dit Nicole en tirant Arnaud également au milieu de la piste.

Les deux humoristes pris par surprise, tirent du sens inverse pour ne pas subir ce mauvais sort de la part des deux humoristes qui réclament vengeance.

« Viens frère on va leur donner un coup de main ! » Propose Majid à son coéquipier.
« Bonne idée ! » S'enjoue Hugues.
« Oh non, non pas eux ! » Dit Jeremy en rigolant très fort.

Chacun des Lascars prennent les bras des deux anciens présentateurs chacun, ce qui les obligent à lâcher prise. Tout le monde se lèvent pour admirer le spectacle. Florent monte le son du la chaîne Hi-Fi et une musique électro se fait entendre, le bon moyen de la troupe pour insister que Jeremy et Arnaud dansent.

« Avouez, vous voulez vous venger de nous ! » Crie Arnaud à travers la musique.
« Tais-toi et danse ! » Réplique Sandra.

Ils commencent tous à taper des mains au rythme de la musique, tout en se moquant d'eux. Lamine, Les Lascars et Nicole frappent eux aussi des mains, restant sur la piste.
Arnaud se lance devant les yeux rieurs de Jeremy qui rigole aussitôt que Arnaud se met à danser -Lui qui n'a pas du tout le sens du rythme- en improvisant comme il peut. Jeremy est vite sauvé par Florent qui s'avance vers la piste et commence à danser n'importe comment, emportant Jeremy avec lui. Le plus petit des deux accroche sa main sur la hanche du plus grand, prend sa main et commence à tourner en tapant du pied. Son acolyte, étonné, suis sans faire le fou, la folle valse de Florent, tout en continuant à rire.
Des cris de victoire se font entendre juste après la fin de la musique mouvementé. Tout le monde applaudis, cris, font une ohla pour l'homme à l'humour noir et l'homme à l'humour absurde.

« Vengeance accomplie, chers amis ! » Lance Lamine d'une voix exagérément grave.

Puis tout le monde se dispersent un peu partout dans la piste de danse en discutant de tout et de rien, le barman remplissant les verres à moitié vides en passant très souvent dans la foule. Ensuite celle-ci se dirige vers les sièges et la grande table à leur entière disposition pour le repas. Tout le monde étaient émerveillés de la belle table préparée en cet honneur. Un peu déboussolés, ils se dirigent vers les sièges et se trouvent vite une place à leur convenance. Tout le monde n'avaient pas résisté de mettre Jeremy et Arnaud côte à côte, ne leur laissant pas le choix. Lorsque les deux coéquipiers cherchaient une place sans but précis, ils se sont tournés et se sont souris mutuellement, accompagné d'un "Encore toi ?!" de la part de Jeremy souriant de toutes ses dents à Arnaud qui sourit à son tour.
Un léger brouhaha se fait entendre, mais un bruit d'une cuillère tapée sur un verre interrompt la troupe qui lève tout de suite la tête. Certain crient, certain sont surpris, certain l'applaudissent. Laurent Ruquier s'était spécialement déplacé pour l'occasion.

« Bien, bonjour à vous tous ! Je suis vraiment très heureux d'être ici. Je vous encourage et je suis très satisfait de vos carrières à tous. Malheureusement je ne suis que de passage. »
« Oh aller Laurent restez ! » Se manifeste Florent.
« Haha non Florent, je suis en déplacement, même si je serais ravie d'y participer pour vous voir bourrés ! » S'amuse à provoquer Laurent.

Un rire général se déclenche.

« Je vous demande de bien boire pour moi, de bien profiter pour moi aussi ! » Dit-il en rigolant.
« Ça, ça va pas être dur ! » Taquine Ahmed.
« Enfin un truc facile à faire, hein Laurent ! » Rajoute Jeremy.
« Me cherchez pas Sylla & Ferrari ! » Avertie gentiment Laurent.
« Ah mais on a jamais demandé à vous chercher, rassurez-vous ! » Lâcha Jeremy en rigolant.
« Haha ! Bon je vous souhaite une très bonne soirée, bon appétit, profitez bien encore une fois, puis profitez, c'est la maison qui offre ! »

Un écho de « Ah » de satisfaction sort de la bouche des comédiens. Chacun des humoristes serrent la main de Laurent, certain lui font la bise et c'est ainsi qu'il s'en va sous les acclamations -presque- des humoristes.
De leurs côtés la petite troupe retourne à leur place, tandis que le repas est servie. Cet excellent dinner peut enfin commencer.

[Ellipse du repas]

Le dinner s'était passé à merveille. Au cour de celui-ci, Arnaud Cosson suivit de près par Florent et Lamine, avait lâché ses pires blagues, ainsi que Florent s'amusait à parler avec son célèbre accent du sud qu'il faisait si bien. Lamine lui, mixait l'accent maghrébin, enchaînant lui aussi les blagues et les chansons. Bien sur, plus d'un verre avait été bu, ce qui amusa la troupe.
Tout le monde rit fort à présent. Le brouhaha s'intensifie, les personnes parlent plus fort, sous les yeux des barmans qui se contentent d'effectuer leur travail. Nicole, ne tenant pas tellement l'alcool, titube vite et se réduit à boire de l'eau pour le moment.

« Bas alors ma Nicole on est pas bourré ? » Charrie Garnier.
« Ah non je ne tiens pas tant que ça... »
« Dommage parce que nous, on boit touuut ! » Rétorque Florent.
« En attendant, c'est pas moi qui est bourré ! »
« Nous, on gèèèère ma petite Nicole ! » S'incruste Sentou.
« Ouais... On verra qui pourra marcher à la fin ! » Défi la femme au corps menu, suivit d'un clin d'oeil.

Le groupe est dispersé dans la salle, s'étant assis par terre, croyant celui-ci plus confortable.

Il est 00h30 maintenant.

Quelque personne se sont relevée, se resserrant une coupe ou allant danser.

« Je tiens plus. »
« Ah la vieillesse... » se moque Jeremy.
« Idiot, va. Je ne tiens plus des jambes, pas de l'alcool. » Rectifie Arnaud.
« La bonne excuse ! »
« Et toi alors ? »
« Moi ça va très bien je te remercie ! » Dit-il en rigolant.
« Qu'est ce que t'es pas marrant quand t'es bourré, toi ! »
« J'le prends comme un compliment ! »

Ils se tournent et rigolent encore une fois. Sauf que cette fois, le rire dure longtemps. Arnaud rigole et se plie en deux, basculant sur les genoux de Jeremy qui lui, rigole en levant la tête, se tenant le ventre. Arnaud ne peut plus se relever de Jeremy qui se calme peu à peu.

« Ah, qu'est ce que c'est bon ! »
« Pourquoi on rigolait en fait ? » Demande Arnaud, restant à moitié allongé sur Jeremy.
« Je sais plus ! » Dit Jeremy, souriant légèrement.

Il est 2h00 du matin. Il n'y avait plus de personnels dans les locaux, mis à part les humoristes et les barmans. Tout le monde dorment à moitié, d'autre parlent sans s'arrêter. Les barmans reviennent avec des grandes plaies chaudes et les déposent sur les humoristes somnolant et donnent le restant à des personnes toujours éveillés. Jeremy et Arnaud se réfugient sous l'épaisse matière cent pour cent coton. Peu à peu le silence s'installe, des ronflements font leurs apparitions. Florent fini par s'endormir à force de parler tout seul. Arnaud observe la salle. Les barmans sont toujours debout, nettoyant leurs bêtises et ses collègues dormant paisiblement.

« Quelle bonne soirée... » Pense-t-il à voix haute.
« Ça, c'est le moins qu'on puisse dire... »

Arnaud n'avait pas vu que Jeremy ne dormait pas, celui-ci s'étant allongé sur son faux ennemi.

« Tu dors pas toi ? »
« C'est pas parce que je me suis allongé sur toi que je dors Arnaud. J'avais pas trouvé d'oreiller c'est pour ça. »
« Je suis mort de rire, vraiment. Bon, je suis confortable au moins ? »
« Si je ne me retire pas, c'est que c'est que je suis bien. »
« Y a intérêt ! »

Jeremy se relève et met sa tête sur l'épaule d'Arnaud.

« Mon épaule aussi est très confortable à ce qu'on dit. »

Sous la plaie, Jeremy prend en douceur le bras d'Arnaud. Le plus âgé se laisse faire, resserrant l'étreinte. Puis doucement, Jeremy se hisse dans les bras d'Arnaud que celui-ci entoure. Jeremy s'enfonce dans le cou de l'homme à l'humour absurde. De son côté, Arnaud profite pour déposer ses lèvres sur le front du plus jeune, qui sourit instantanément étant satisfait du geste qu'il attendait en ce positionnant de la sorte.

« T'es vraiment un bon ami, Arnaud. »
« Serait-ce mon heure de gloire ? Toi aussi mon copain."
"De temps en temps, ça fait pas de mal de prouver son amitié à ses amis. »
« Moi aussi je t'aime Jeremy. »
« Tu sais, j'ai beaucoup de défauts et j'estime que je suis assez dur avec moi-même... Mais avoir des gens comme toi qui comprennent mon caractère, ça fait juste du bien... »
« C'est l'alcool qui te fais ça ou tu le pense vraiment ? » Taquine Arnaud.
« C'est l'alcool qui me fait parler, mais c'est très sincère. »

Jeremy entoure le cou d'Arnaud pour l'attirer vers lui. Arnaud, touché par ce geste, l'entoure de ses bras finement musclés, un soupir de bien être s'échappant de sa bouche. Jeremy profite de cette opportunité pour déposer ses lèvres dans le creux de son cou pour un doux baiser. Un long câlin commence. Jeremy s'y sent tellement bien, ainsi que Arnaud.

« Tu sais Jeremy, peut-être que tu as trop de défauts, mais toutes tes qualités les recouvrent toutes. J'aime l'homme que tu es. Tu es tellement génial mon petit Jeremy. J'admire ton parcours, ton énergie à te battre pour réussir. Je suis heureux de t'avoir rencontré, tu sais. Même si tu dis sans cesse que je suis vieux. » Avoue Arnaud en frottant doucement le dos du plus jeune.

Jeremy rigole légèrement à cette dernière phrase de son fidèle ami/ennemi.
Et c'est ainsi qu'ils s'endorment à 3h30 du matin dans les bras de l'autre.

4h00.
Arnaud ouvre un ½il, puis deux et entend des chuchotements inaudibles. Il lève sa tête ; le noir total, les rideaux tirés. Il pu apercevoir une lumière tamisée et y vu des ombres. Cependant, flou, ce qui ne lui permet pas de voir clair. Le sommeil l'appel, alors il renverse sa tête et tombe dans les bras de Morphée.
4h55.
Un bruit sournois. Il fronce les sourcils, toujours les yeux clos et essaie de faire abstraction. Le bruit incessant résonne dans ses oreilles, malgré que Arnaud soit sur lui, ronflant doucement. Il décide de se lever, alors pousse de peu Arnaud qui se retrouve à côté. Jeremy se lève et n'arrive pas -dans le noir complet- à trouver d'où vient le bruit. D'ailleurs la table, le buffet avec toutes bouteilles d'alcool confondu ont disparu. Le bruit se fait plus distinct, plus précis. L'agaçant « bip » vient du comptoir. Jeremy d'un pas rapide, atterri devant le comptoir puis comprend qu'il faut qu'il fasse le tour de là où était le barman quelque heures plus tôt.

« Ce foutu bruit qui me fais ch... »

Il hoquette, interrompu par le point rouge qui clignote accompagné par les chiffres devant ses yeux qui défilent.

« Oh putain ! »

Confus, un peu paniqué, il recule, puis cherche une quelconque lumière. Il appuie aveuglement sur un bouton et la lumière du bar s'allume.

« Jeremy, qu'est ce que tu fais ? »

Le concerné se retourne et y voit Arnaud, un ½il sur l'autre d'ouvert, ébloui par la lumière auquel il s'était approché pour rejoindre Jeremy.

« Arnaud ! Arnaud il y a... Une... Une bom.... Be... Qui-qui-qui... » Essaie de formuler Jeremy d'un souffle court.
« Hein ? J'ai rien compris... Qu'est ce qu'il y a ? Qui va faire quoi ? » Pose-t-il comme question d'une voix pâteuse.
« Y a une... Une bombe Arnaud ! »
« Une bombe ?! Qu'est-ce que tu racontes ? » Dit Arnaud confus.

Jeremy le prit par la poignée et l'emmène derrière le comptoir. Arnaud choqué, regarde Jeremy, inquiet.

« Il faut qu'on réveille tout le monde ! » Décide Arnaud en regardant Jeremy droit dans les yeux.
« D'accord. » Confirme Jeremy.

Arnaud se dirige vers la chaîne Hi-Fi et allume la musique à fond. Florent, Arnaud se réveillent en sursaut, ainsi que les autre se réveille les yeux encore endormie.

« C'est quoi ce bordel ?! »
« Florent il y a une bombe ! Il faut vite se tirer d'ici ! » Crie Jeremy.

Le monde commence à se réveiller et entende l'annonce de Jeremy accompagné de la musique qui jouait en second plan.

« Jeremy, il reste trois minutes ! »
« La porte de sortie est verrouillée ! » Disent Garnier & Sentou.

Jeremy intervient, rassemble ses forces et met un puissant chassé qui déverrouillée, force à la porte de s'ouvrir.

« Mettez un maximum d'objet sur la bombe pour réduire son explosion ! » Ordonne Florent.

Tout le monde s'aident et mettent les tables du fond de la salle, les couvertures qui leurs ont été distribuées sur la bombe.

15 secondes.
La troupe porte une table et la dépose verticalement devant le comptoir. Sauf que Sandra se fait mal au moment de poser celle-ci. Pascal l'aide à se relever doucement et la porte, mais n'y arrive qu'au deuxième essaie.

6 secondes.
Tout les humoristes courent vers la sortie avec leurs affaires.

3 secondes.
Pascale et Sandra sont les derniers à sortir de la salle, empruntant la porte de sortie et se retrouvent dans un couloir sombre, où tout les autres les attendaient.

« Ça va ? Tout le monde est là ? » Demande Arnaud.
« Oui je crois que t... »

Un énorme bruit sourd éclate et ils tombent tous au sol, la terre faisant trembler -apparemment- l'immeuble.

Puis plus rien. Le chaos. L'odeur de la poussière de cendre créer par le feu, de la fumée flottant dans le couloir et de tout ce que l'explosion avait pu détruire sur son passage. Les murs du couloir s'étaient effondrés en débris. Les comédiens se trouvaient en dessous.
Florent est le premier, quelque minutes après l'explosion à sortir des débris. Nicole prend un bout de mur qui était sur elle pour pouvoir se libérer.

« Nicole ? »
« Florent ? »
« R-rien de cassé ? » S'assure l'homme.
« Non... Non je ne crois... Ah ! »

Nicole retombe à terre.

« Ma cheville... Je crois qu'elle est cassée ! »
« Attend, je vais t'aider. »
« Non, regarde plutôt si les autres sont vivants, tu viendra m'aider après... »
« O-ok... »

Florent terrifier à l'idée de découvrir les corps de ses camarades, commencent à relever les bout de mur -parfois assez volumineux-, n'espérant pas trouver des corps ensanglantés derrière. Après plusieurs gros morceaux mis de côté, il voit des jambes. Il se précipite instantanément et soulève le bout de mur qui écrasait un des humoristes. Arnaud, assommé, yeux clos, une partie de sa tête en sang est étalé là, devant les yeux de Florent qui se précipite vers lui.

« Arnaud ? Arnaud répond je t'en prie... » Dit-il en le secouant de plus en plus.

Aucun de signe de vie. Il ne s'attarde pas, de peur de trouver tout ses amis dans cet état là. Entre-temps, Sandra se lève avec Pascal qui s'était pris un bout de mur pendant la catastrophe. Ils rejoignent Nicole l'aidant, puis Florent et essaie de réveiller les autres. Tout le monde se relève petit à petit, ayant pour la majorité, du sang sur un côté de la tête. Jeremy se lève difficilement. Il allait retomber quand Florent le retient, faisant passer son bras autour de ses épaules pour l'aider à se relever.

« Jeremy, Jeremy ça va ? » S'inquiète Florent.
« J'ai mal à la tête... O-Où est Arnaud ? »
« Jeremy, tu es faible... »
« Où est Arnaud Florent ? » Insiste-t-il.
« On cherche, il doit être sous les débris... » Dit Florent en baissant les yeux.
« Je vais laver tout ça... » Dit Jeremy, la main pleine de sang, se tenant une partie de sa tête également en sang.

Seuls les toilettes n'étaient pas touchés. Il tourne pour y accéder et découvre que beaucoup plus de débris de murs étaient tombés. Il se tourne pour  avertir les autres, quand il entend tousser fortement. Il reconnu cette voix entre mille. Cette voix qui lui a dit des mots agréable à l'oreille quelque heures avant le drame.

« Il est là ! » Crie Jeremy.

Malgré le mal de tête qui l'envahie, il commence à retirer le plus vite possible les décombres qui ne s'étaient pas vraiment brisés pendant l'explosion. Ce qui fait que Arnaud est immobilisé en dessous.

« Tiens bon, Arnaud ! »

La troupe se précipite pour aider Jeremy. En faisant une chaîne, les débris volumineux se retrouvent vite derrière, libérant le doyen de la troupe. Cependant, il est encore à terre, ayant du mal à se lever. Jeremy se met immédiatement à son chevet.

« Arnaud ! Arnaud ça va ? » s'inquiète Jeremy.

Celui-ci a plus de sang que les autres. Il en a sur toute l'arrière de la tête, des coupures sur les mains, son costume déchiré sur les bras ainsi que son torse.

« Avant l'explosion j'ai cru que... Enfin je me suis jeté... Jeté ici... J'étais terrorisé... J'étais juste... » Arrive-t-il a dire difficilement.
« On va te rafraîchir. » Souffle celui qui est à son chevet.

Artus revient avec un chiffon mouillé et le donne à celui au cheveux noirs. Celui-ci prend le chiffon tendu par son collègue et éponge le front d'Arnaud qui se remet peu à peu.

« Qu'est-ce qu'on fait maintenant ? » Demande Pascal.
« On se tire d'ici le plus vite possible. On a été des cibles. Vaut mieux sortir au plus vite. » Décide Jeremy en relevant Arnaud comme l'avait fait Florent quelque minutes plus tôt.

Il est pile 5h00 du matin lorsque la troupe se dirige vers les escaliers, les ascenseurs ayant été bloqués automatiquement. Un silence de mort règne dans le petit groupe. Peu à peu la troupe fatigue. Quelle idée d'avoir organisé un banquet au dernier étage d'une chaîne de télévision.

« J'suis crevée... » Dit Nicole aidé par Florent.
« On peut pas s'arrêter à cet étage là ? » Indique Sacha.
« C'est l'étage de quelle émission ça ? » Demande Jeremy.
« Je sais pas, mais vaut mieux s'arrêter un moment non ? Puis si ça se trouve, des gens ont commencé à travailler, on pourra leur dire ce qu'il s'est passé. » Propose Sacha.
« Bonne idée... » Confirme Jeremy.

Ils pénètrent dans les locaux et y trouvent une immense loge commune. Ils rentrent tous et prient à boire qui est à leur disposition.

« Je n'ai vue personne quand on est rentré. C'est bizarre... » Remarque Ahmed.
« Ça c'est vrai... » Avoue Mr. Fraise.
« Je vais voir si je peux trouver quelqu'un. » Se propose Florent en commençant à se lever.
« Non ! Il vaut mieux qu'on aille voir tous ensemble. Au cas où... » Préfère Jeremy.
« Mais on est plus en haut, y aura surement des personnes. »
« Oui mais si on a été cible de cette explosion, c'est qu'ils ont pas fini et y aller seul serait trop risqué. Ils vaut mieux qu'on y aille ensemble et que s'ils sont là, se disperser en groupe... »
« Jeremy, tu te fais un plan tout seul dans ta tête, c'est... C'est trop gros ton truc... »
« Je dis ça parce que je le sens pas. Peut être qu'ils ont ratés leur coup, mais ils vont pas s'en aller comme ça... »
« Bon ok, on va y aller ensemble alors. Nicole ta cheville ça va ? »
« Oui nettement mieux ! Je peux marcher un peu près normalement. »
« Ok. Allons-y. »

Tout le monde suit Florent et Jeremy.

« Ça va mieux Arnaud ? » Demande Jeremy.
« Oui, très bien... Avoir du sang sur moi, c'est le pied... » Tente Arnaud.

Jeremy sourit doucement, mais ne réagit pas forcément à l'ironie de son coéquipier, le regard dans le vide.

« Ne t'inquiète pas Jerem'... On a tous peur... » Rassure Arnaud.

Le plus jeune prend la main du plus vieux et la serre très fort.

« Comment on a fait pour se retrouver dans cette situation ? Pourquoi... Pourquoi nous Arnaud ? »
« Tout va bien se passer. »

La troupe entrent doucement dans les locaux informatiques. Toute une grande allée s'offre à eux, alors ils avancent. Trop calme. Beaucoup trop calme...
Tout à coup, des coups de fusils de toutes armes en tout genre surgissent.

« Baissez-vous ! » Crie Ahmed.

Tout le monde se refuge en dessous d'un bureau informatique en groupe de deux, de trois ou de plus. Jeremy et Arnaud sont séparés. L'un est à gauche, l'autre est à droite. Ils se regardent intensément dans les yeux. Arnaud quitte son groupe et rejoint celui de Jeremy.

« Jeremy... »

Celui-ci avait déjà baissé la tête. De son index, Arnaud relève la tête de l'homme faussement méchant en le plaçant sous son menton. Il lève enfin le regard vers Arnaud, les yeux embués, noyés de peur, immobilisé, n'osant faire aucun geste.

« Je sais Jerem'... Écoute je vais retourner avec Arnaud, Nicole et les autres là-bas... On se retrouve à la sortie... Jerem'... Si... Si par accident... Enfin... Si je suis... Touché je... »

Jeremy le prend par le col pour l'attirer dans ses bras, commençant à pleurer.

« Arnaud, reste... Reste avec moi... » Supplie Jeremy.
« On doit les distraire pendant que vous trouver un moyen de les assommer ou je ne sais quoi... Comme ça, on pourra vous rejoindre et on vous aide... » Explique Arnaud.
« C'est un véritable cauchemar ! »
« Je sais mon ptit diable, je sais... Si je suis touché, ne cherche pas à me sauver, sauves-toi d'accord ? »
« Arnaud, tu es fou ! Comment tu peux me demander une chose pareil ? Jamais je ne te laisserais ! »
« On doit y aller... Je sais, je sens. J'ai confiance en toi Jeremy. » Lui dit-il droit dans les yeux, en lui serrant la main.
« Je t'aime Arnaud. Soit fort. » Répond Jeremy, la gorge nouée par les pleurs.

Une dernière caresse sur la joue pour essuyer la larme du plus jeune et le plus âgé retourne dans son groupe et s'en vont du côté opposé. Constance frotte le dos de Jeremy et prend sa main pour l'emmener avec les autres, pour élaborer le plan.
Les Lascars s'occupent de faire diversion, pendant que Jeremy, Constance, Florent et Babass courent vers les tireurs sur les côtés. Jeremy réussi à en tuer un avec une prise de Jujitsu et Florent réussi à en assommer un. Les deux amis s'emparent des armes et commencent à viser les autres tireurs. Florent tire sur l'épaule d'un tireur habillé en noir, tandis que Jeremy était tétanisé à l'idée de se servir d'une arme. Il tremble, pensant à Arnaud, se dit que s'il tirait, il pourrait blesser un de la troupe qui, au même moment neutraliserait un tireur.

« Aller mon pote, tir, tu l'as ! » Encourage Florent.
« Je... Je peux pas... Si je tire sur quelqu'un du groupe... Je... »
« Aller c'est maintenant ou jamais ! Plus tu attends plus tu hésites ! » Insiste Florent.

Jeremy remet son ½il dans le viseur et tire d'un coup sec sur le tireur vêtu de noir qui tombe au sol.

« Bravo ! Aller viens, Constance nous attends un peu plus loin normalement. » Informe Florent.

Ils courent le dos baissés pour ne pas que les tireurs les prennent pour cibles. Arrivée au point, Constance n'était pas là. Florent reçois un message sur son portable.

« Un membre du groupe est touché, merde ! » Se plaint Florent.
« Qu-qui ? »
« Je sais pas, elle pas eu le temps de tout marquer à mon avis... Viens ! »

Mais au moment de se lever, ils se retrouvent nez-à-nez avec deux tireurs. Ils tirent, en élimine un et Jeremy élimine le deuxième, sans égratignure grave.

« Flo', vient ! »

Ne percevant aucune réponse de son ami, il se retourne et voit Florent à terre.

« Jerem'... Je suis touché... Merde ! Manquait plus que ça ! »
« Ça... Ça va aller, Flo' ! »

Il le relève et à peine son épaule touché, Florent se tort de douleur, retombant à genoux.

« File Jerem' ! Je reste là, tu viendra me chercher quand ce sera fini ! »
« Hors de question ! Je te laisse pas ! » Proteste Jeremy.
« Vas-y je te dis ! Va sauver les autres ! J'ai une arme chargée, alors va-t'en ! »

Jeremy court aussi vite qu'il peut pour rejoindre l'autre groupe. Constance intervient et le tire aussitôt vers un coin hors de la vue des tireurs.

« Retrouvez-les ! Aucun ne doit s'échapper ! »

« Où est Florent ? » Demande Constance étonnée qu'ils ne soient pas ensemble.
« I-Il est resté là-bas... Il ne ma pas laissé le choix. Il a une arme et j'en ai une aussi. »
« Ok, viens c'est par là. »

Elle l'emmène et Jeremy vue Nicole allongée au sol se tordant de douleur. Il regarde vers où le monde s'attroupent et vue la jambe de sa coéquipière ensanglantée, puis un linge blanc serré autour de sa jambe, par Arnaud.

« Aller ma Nicole, tu peux le faire ! » Encourage Lamine.

Celle-ci se lève et peut marcher, mais pas courir. Tout le monde se lève et chacun fait son accolade à Jeremy.

« Tu as de la force pour un corps si mince... Bravo, bravo...  » Ironise-t-il sur Cosson.

Après avoir charrié Cosson, fait une accolade à Lamine, les Lascars, Ahmed, Sacha, les jumeaux, Fraise, Pascal et Sandra, Babass, son regard se dirige automatiquement vers Arnaud qui le regarde bienveillamment. Jeremy pose son arme et entoure fort Arnaud. Celui-ci ayant prit son coup en otage, profite pour lui glisser ses quelque mots à l'oreille.

« Je savais que tu pouvais le faire, mon copain. Sacré héros, va ! »
« J'ai cru que c'était toi le blessé du groupe. J'ai eu tellement peur... »
« T'inquiète pas pour ça, Jerem'. »

C'est comme s'il avait retrouvé la force de se battre. Le fait de retrouver Arnaud, lui a prouvé qu'il pouvait le faire. Le faire pour sortir d'ici. De cette zone de guerre qu'était devenu cet étage de France 2.

« On va sortir d'ici Arnaud. Vivant, je te le promet. »

Un énième baiser sur le front de Jeremy de la part d'Arnaud. Ils se desserrent et restèrent cachés.

« Ok, quand le mec arrive, Lamine et Jeremy vous lui tirer dessus ! » Indique Constance.
« Je viens de recevoir un SMS de Flo', normalement il y en a deux qui viennent de notre côté et un de son côté. Il tira trois coups de feux s'il abat l'homme. » Reprend Constance.

Soudain, on entend des coups de feux, puis plus rien. Des pas ce font entendre du côté du groupe. Jeremy et Lamine se tiennent prêt, mais à ce moment-là, les trois coups de feux de Florent attirent l'attention des deux tireurs.

« Va là-bas, je continue par là. »

Le tireur s'exécute et retourne sur ses anciens pas. Constance préviens rapidement Florent par message. Des coups de feux se refont entendre et trois coups de feux reprennent.

« Les enfoirés... Ça doit être leurs signes de ralliement ou de... »

N'ayant pas fini sa phrase, le dernier tireur meurt, ayant trop pensé, n'ayant pas regardé dans les recoins les plus sombres.
Ils prennent son arme et se dirigent vers Florent que Lamine aide à se relever, puis poussent une porte de sortie qui ramène à l'air libre d'un toit plus ou moins haut.

« Enfin ! Le grand air ! » S'exclame Pascal.

Jeremy ouvre grand les bras et respire l'air frais du matin qui souffle doucement sur son visage. Tout est fini, c'était peut-être assez facile, mais qu'importe, ils s'en étaient sortis sans aucunes victime. Il fallait juste appeler la gendarmerie et les urgences. Il tourne le tête et voit Nicole qui, même blessée, garde le sourire et appelle les urgences et leur donne leur localisation. Tout le monde soupir de soulagement.
Jeremy se retourne vers Arnaud qui avance vers lui. Il a presque envie de courir, tellement il sent Arnaud loin...

Sans doute n'avaient-ils pas vu que quelqu'un les suivait.

Jeremy et Arnaud, qui étaient à quelque mètres continuent leur marche envers l'autre. Sauf qu'un bruit sourd et résonnant se fait entendre. Tout est au ralentit. Le plus petit regarde la chute d'Arnaud qui tombe à terre se tenant la taille. Celui-ci qui était le plus près des portes de sortie n'avait pas vraiment bougé après ça. Il avait laissé ses collègues sortir, puis il était sortit vers les derniers avec Jeremy qui l'avait quitté pour aller respirer le grand air frais. Jeremy, choqué, immobile, relève la tête et vois qu'il reste un tireur. Il le regarde courir et tirer en même temps. Lamine reprend son arme et essaie de le viser, mais en vain. Il fut toucher dans l'épaule ainsi que dans l'aine. Jeremy court aussi vite qu'il peut pour atteindre son arme qu'il avait laissé tombée au moment même où il retrouvait le dehors et la chaleur du soleil. Il s'empare de l'arme et tire par derrière sur me tireur. Il ne s'arrête plus, tirant jusqu'à ce que l'arme est usée toutes ses munitions. L'homme -vêtu de noir comme ses anciens coéquipiers- tombe à terre lourdement mort, les balles l'ayant traversées sur toutes les parties du corps. Jeremy lâche son arme et regarde autour de lui. Il est maintenant 6h35 et un miséreux spectacle se présente face à lui ; plus de la moitié de la troupe à terre, malgré quelque personne qui se relève, comme Cosson, Sandra et Pascal, Sacha, Ahmed, Artus, Constance, Hugues et les jumeaux. Tout les autres sont touchés, pleurent de douleur ou sont inconscient comme Florent et Lamine. Jeremy court vers eux tristement.

« Lamine ! Lamine répond moi ! Aller... Aller ! » s'impatiente Jeremy.

Il d'avance aussitôt vers Florent.

« Florent ! Florent mon pote réveille toi ! Aller bon sang... »

Le concerné ouvre les yeux difficilement.

« Jerem'... » Finit-il par dire.
« Flo' ! T'inquiète pas, les urgences arrivent... Tiens bon ça va aller ok ? »
« Jeremy... Je crois pas que je vais... Survivre... J'ai beaucoup trop mal, je sens plus une de mes jambes. Je sens me sang qui s'écoule... »
« Non... Non, ne m'abandonne pas mon Flo' ! Ils vont te soigner et tout ça sera fini... » Rassure Jeremy les larmes aux yeux.
« Désoler mon pote... Je n'y crois plus... » Regarde Florent Dans les yeux de Jeremy.
« Non... Ne pars pas... » Commence-t-il à pleurer. « Tu peux pas me faire ça. S'te plait Flo, reste avec moi mon pote... »
« Jerem... Va plutôt t'occuper d'Arnaud. Écoute Jerem'... Je sais, je vois... Que tu le reluque bien... Frappe-moi si j'ai tort, mais... Tu as le bégin pour lui n'est-ce pas ? » Dis Florent un sourire en coin, malgré la douleur.

Jeremy prit sur le fait, baisse la tête et commence fortement à rougir.

« Tu croyais que j'étais aveugle ? Moi, ton copain depuis tant d'années ? » Finit-il sa phrase par un clin d'½il.
« Je l'aime beaucoup, c'est tout... »

Florent rigole fort.

« Mytho va ! Quoi qu'il en soit, lances-toi ! Je pense bien que ça va le faire ! »

Jeremy regarde son ami de scène et Constance intervient paniquée.

« Tu es blessé aussi Florent ? »
« T'inquiète pas ça va, ça va... »
« Les urgences arrivent. Nicolas les a prévenus. » Informe Jeremy.
« Vas voir Arnaud Jeremy, je m'occupe des autres... » Conseille la jeune femme blonde.
« Ok... »

Il se lève et voit les autres humoristes non touchés être soignés, rassurer par ceux qui ne le sont pas. Il se dirige vers Arnaud que Constance avait laissé quelque seconde auparavant, toujours les larmes qui s'échappent des yeux.

« Ar...Arnaud... »
« Qu'est-ce qu'il s'est passé Jeremy ? J'ai entendu des coups de feux, puis je me suis retrouvé à terre. Constance est venue me voir et elle m'a prévenu que je ne suis pas le seul à être blessé et que t'étais pas touché... »

Leurs mains se joignent automatiquement.

« Tout s'est arrêté quand je t'ai vu tomber par terre. J'avais pas compris et puis j'ai vu ce type tirer sur tout le monde. Après je l'est descendu. Je me suis mis derrière lui et j'ai tiré jusqu'à ce que l'arme soit vide. »

C'est après ces aveux que Jeremy ferme les yeux et pleure en baissant la tête, mettant ses mains sur son visage. Arnaud légèrement blessé au pied, se redresse et l'entoure de ses bras.

« Chut... Aller ça va. Je suis là Jerem'... »
« Je veux pas que... Que tu me laisse... » Dit-il en sanglotant.
« Jamais Jerem'. Jamais on sera séparés. »

Jeremy, réfugié dans le cou d'Arnaud se calme petit à petit, reprenant une respiration normale, tandis qu'un beau lever de soleil fait son apparition, éclairant les deux anciens présentateurs. Arnaud finit par bercer Jeremy qui entoure la taille du plus âgé.
Les ambulances arrivent ainsi que les policiers et aident les ambulanciers à transporter sur brancards, les membres blessés. Beaucoup d'hommes sont sur le terrain à examiner les humoristes plus blessés que d'autres. Du côté de la police, ceux-ci questionnent ceux qui sont conscients et demandent le déroulement des différentes situations auquel ils ont fait face.
Arnaud et Jeremy se desserrent et se tiennent la main.

« Messieurs, vous êtes blessés ? »
« Juste au pied, mais lui non, il est resté avec moi. » Répond Arnaud.
« D'accord je reviens tout de suite. Monsieur, restez avec lui un instant, je vous prie. »

L'ambulancier se retire et court vers ses autres collègues.

« Arnaud... Je... Je ne sais vraiment pas ce que j'aurai fais si... Si tu aurai été touché plus gravement. »
« Et moi je ne sais pas ce que j'aurai fais si tu aurai été touché... »

Ils se regardent un instant et Arnaud remet une mèche de cheveux en arrière et glisse sa main derrière le cou de Jeremy pour l'attirer vers lui. Jeremy ferme les yeux et pose enfin ses lèvres sur celles de son ennemi juré qu'il aimait comme un fou à présent. Tout défile dans la tête à l'homme aux cheveux ébènes. Ses sentiments qui sont venus petit à petit, voulant travailler le plus souvent possible avec Arnaud, l'invitant à chaque projets télévisions ou festivals qu'il organisait. Puis un jour, cela lui a vaguement traversé l'esprit. Il ne s'était pas prit spécialement la tête, se laissant guider par le futur en quête d'un quelconque résultat.
De son côté Arnaud lui, se posait quelque questions, aimant de plus en plus travailler avec son petit diable. Il voulait le voir le plus souvent possible, voulant le connaitre plus qu'il ne le connait déjà.
Tout deux se retirent doucement puis collent leurs fronts. Jeremy yeux clos profite de cette accolade ainsi que Arnaud le regarde en caressant sa joue tendrement.
Les ambulanciers arrivent, alors les deux amoureux se lâchent au bon moment. Arnaud est prit sur un brancard et emmené à l'intérieur. Jeremy ne le quitte pas des yeux jusqu'à ce que la porte se mette en travers de sa vision. Il vu le brancard de Florent passé à côté de lui. Il vu un Florent souriant accompagné d'un clin d'½il de la part de celui-ci. Jeremy lui sourit timidement également et met une de ses mains derrière sa nuque en guise de gêne.

[Ellipse de quelque mois]

Tout le monde étaient sortit de l'hôpital. Aucun mort. Un bon nombre étaient prescrit en cours de rééducation y compris Arnaud. Il marchait en béquilles et tout les jours, Jeremy l'accompagnait à celles-ci. La troupe se voyait souvent et faisait des soirées l'un chez l'autre, ou dans des restaurants branchés. Aucune personne jusqu'à ce jour, n'a su dire pourquoi des personnes malveillantes avaient cherchés à atteindre le bâtiment de télévision ainsi que les personnes qui étaient à l'intérieur. Personne du groupe n'a été jugés coupable, puisque ceux-ci, avaient laissés des preuves évidentes sur place, manque d'organisation et de prévision. Jeremy et Arnaud eux, ne s'étaient pas installés ensemble, préférant squatter l'un chez l'autre. Cependant, cela restait quand même un grand projet à leurs yeux.

La petite troupe d'ONDAR allait se souvenir de cette histoire. C'est malheureusement grâce à ce traumatisme qu'un couple est née, s'étant rendu compte que l'un tenait comme à l'autre.





_____________________________________________________________________________________________


Vos avis ? Pardon d'avance pour les fautes & j'espère que l'histoire est cohérente !
P.S : Non, ceci n'a aucun rapport avec les attentats de Charlie Hebdo, je ne m'en suis pas inspiré. C'est vraiment un pur hasard !


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#Posté le vendredi 30 janvier 2015 03:52

Modifié le mardi 17 février 2015 19:29

OS N°4 - Le commencement.

OS N°4 - Le commencement.

♫

La meilleure chose pour exprimer ce que l'on ressent, c'est soit de l'écrire, soit de les montrer.



« Tu es l'une des plus belles choses qui me sois arrivé, tu as changé ma vie. Comment pourrais-je être heureux autrement sans toi ? Je l'étais en effet, mais encore plus désormais. Ce bébé. Le fruit de notre amour. Ton regard change la face du monde, ma face du monde. Vivre cette passion avec toi, c'est le plus beau des cadeaux dans un couple. Quand je te regarde... Je vois cette femme au regard autoritaire même si, au fond, tu es adorable, grandiose, investis, mais avec un besoin d'affection, malgré tout. Ça me fais rire, quand tu te blottis contre moi, parce que je te vois encore comme La femme de l'automobile, qui arbore les routes avec une vitesse confortable et un contrôle déterminé. Tu as un regard profond, confiant dans lequel on a envie de s'y noyer, d'y voir un peu plus clair dans ta direction. Je veux y rester encore longtemps. Je n'aime pas te voir énervée, même si c'est pour le travail, mais, au final, tu as toujours les bonnes solutions. Ton côté grincheux me fais autant rire, parce que l'on dirait une petite fille qui n'a pas eu son goûter traditionnel. Alors je te prends dans mes bras et je rigole et tu grogne un peu plus, gentiment.
Tu as un côté très rassurant, on dirait presque que c'est toi l'homme. Malgré que l'on ne soit pareil, on s'est trouvé et j'en suis extrêmement comblé. Je n'aurai jamais pensé trouver quelqu'un comme toi, si inaccessible à mes yeux. Et surtout, quelqu'un faisant partie d'une famille très renommée, dans un domaine bien précis que j'aime également. Tandis que moi, je n'aurais pas pensé à ce que tu tombe sous le charme de mon humour absurde. De ma folie, de mon énergie à bouger partout, de mon attitude de gamin, dont je fais parfois preuve. Il y a des jours où je me sens tellement minable à côté, et d'autres, où je me sens fier et glorieux, d'avoir été choisis par une telle personne aussi impressionnante, que toi. Nos points communs sont formidables, je n'ai rien à dire là-dessus.
Notre première rencontre restera amusante ; j'allais au Spa Fun Cup pour la première fois en 2012, en tant que spectateur. On m'a reconnu, puisque à l'époque je rentrais dans les grandes salles de spectacles et on m'a proposé comme une sorte d'accès VIP. J'ai accepté avec plaisir, puis j'ai vus ton père. Puis toi. Je ne comprenais pas ce qui m'arrivais, alors que l'on était en train de me présenter à ton père, en tant que "Fan de voiture coccinelle". Il a rigolé. Quand on lui a dit que j'étais humoriste, il m'a regardé en souriant disant qu'il ne me connaissait pas mais qu'il essaierait d'en découvrir un peu plus. Je l'ai remercier bien gentiment, en lui serrant la main. J'étais sans voix de rencontrer celui qui connaissait l'automobile, sur le bout des doigts. Et puis, il m'a emmené hors du circuit et tu étais en train de discuter avec un homme. Sûrement quelqu'un pour la mécanique ou dans le genre. Il est partit, tu t'es retourné avec un sourire accueillant et j'ai tout de suite souris à mon tour, en disant que c'était un privilège de te rencontrer toi et ton paternel. Tu étais un peu gênée et tu m'a vite sortis un "Merci beaucoup", que j'ai eu un peu de mal à comprendre sur le moment, pour cause que tu bégayais. Et on s'est serrer la main en se souriant encore plus.
Tu me fais une visite guidée garage, me montre ensuite, les plus belles voitures performantes. Malheureusement, je ne pouvais monter en scène... Je ne me rappelle plus qu'elle en était la raison, mais ce n'était pas grave, j'étais content. Ensuite, je suis partis me renseigner près du garagiste, pour lui demander un peu plus d'informations sur ces petites merveilles et lui demande quelque conseils, beaucoup trop gêné pour revenir vers vous. Après un peu plus de trente minutes, je remercie l'ingénieur et pars, tranquillement. J'avais fini ma tournée et le festival d'Avignon n'était qu'en juillet, donc j'avais le temps. J'avais des étoiles dans les yeux, tellement j'étais heureux de vous avoir rencontré. (Bon, surtout ton père, c'est vrai.)
Une fois rentré chez moi, je décide de consulter un peu plus d'infos sur toi. Bas oui, je connaissais Le grand, Le professionnel, Le Monsieur Laffite. Sa fille, oui je la connaissais, j'avais vue quelque émission d'auto mais sans plus, je ne l'avais pas vus sur le terrain. Eh tu sais, je crois que ton père y est pour quelque chose dans notre relation, parce que c'est lui qui m'avait recontacté, pour cette fameuse soirée privé pour l'inauguration d'une nouvelle auto et d'un nouveau succès commercial. Après, tu connais la suite. On a fait connaissance pendant cette soirée, à laquelle on a beaucoup discuté d'auto, où tu m'en apprenais toujours plus. Tu te moquais de moi dans certains points, comme je rigolais sur toi sur d'autres. À la fin, comme on ne savait pas si on allait se revoir à cause de nos carrières respectives, on s'est échangés nos numéros. On parlait peu, où selon les périodes : Toi c'était le matin et moi le soir, très tard, ou vice-versa.
Puis on s'est revue, près d'un an après la première fois que l'on s'était rencontré. Entre temps, on trouvait toujours un moyen pour communiquer. Quelque mois avant, on parlait beaucoup au téléphone. Tu ne m'étais étrangement pas indifférente. Puis, on avait décidé de se retrouver là où tout avait commencer. En 2013, je montais dans une magnifique coccinelle avec un moteur palpable, grâce à toi en partie, sous les yeux de ton père, apparemment satisfait que l'on passe ce moment ensemble. (Parce que oui, malgré que j'ai insisté auprès de lui, pour que l'on monte lui et moi, il t'a finalement laissé les commandes.)
Au fil du temps, on est devenu complices, on ressentait le besoin de se voir constamment. Ensuite, la suite s'est faite naturellement. Nos baisers sur la joue se sont transformés en baisers passionnés, nos étreintes amicales se sont transformés en étreintes un peu plus étroites, jusqu'à ce qu'on entende chacun, nos c½urs battre contre le torse de l'autre. Nos têtes se sont déplacés vers le cou de l'autre. Nos yeux vacillent un peu plus dans les pupilles de l'autre à chaque instant. Nos nuits sans fin, pleines d'amour, de douceur, de plaisir, d'étreintes. Ton odeur sur mon torse lorsque tu t'allonge sur moi me transporte, t'es doigts fins se glissant pour rejoindre automatiquement les miens, que je nourris d'un baise-main, me plaise. L'odeur de tes cheveux que j'inspire doucement et longtemps, lorsque je pose ma tête sur la tienne. Tes câlins me rendent heureux comme jamais. Je déborde d'amour pour toi. Je ferais tout pour toi. Je t'accompagnerai partout s'il le faut. Je te suivrais jusqu'au bout, sois en sûre.
Ce bébé que je chéris tant à présent. Je le prends contre mon c½ur, comme quand je te prends dans mes bras avec tendresse. Je veux passer ma vie avec toi. Cette alliance qui signifie tant pour moi. Quand je la tourne nerveusement avec mon pouce, ce souvenir de ce jour mémorable me reviens, que personne n'oserais oublier tellement c'était beau. En aucun cas, je ne te quitterais. Je t'appartiens pour toujours et à jamais.

Je t'aime Margot. De tout mon être.
Arnaud, ton fidèle époux. »






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J'espère que cette petite lettre vous a plu !
Je ne sais pas dans quelles circonstances ils se sont connus, mais j'ai essayé de faire quelque chose de crédible au moins.
Je sais que ce n'est pas Army, mais peut-être que ce genre de chose pourrait se reproduire, parce qu'en vérité j'aime le couple qu'est Arnaud et Margot !

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#Posté le dimanche 03 janvier 2016 16:07

Modifié le dimanche 21 août 2016 21:00

Ses archives (8)

  • OS N°5 - The Soldier. dim. 21 août 2016
  • OS N°6 - No Found. ven. 27 octobre 2017
  • OS N°7 - Conclusion. jeu. 11 janvier 2018
  • La bonneuh journée ! sam. 03 août 2013
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